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Découvrez le récit captivant de Janna qui a relié Azay-le-Rideau en Touraine à Chambon-sur-Voueize dans le Creuse. Une histoire d’aventures sur les routes surprenantes de la Cyclo Bohème.

Passionnée d’itinérance douce, jusque dans sa vie professionnelle, Janna nous embarque dans son récit en toute simplicité : des coups de cœur inattendus, quelques galères bien senties, et surtout une bonne dose d’émotions et de liberté. Entre effort, émerveillement et dépassement de soi, son aventure sur la Cyclo Bohème est une vraie bouffée d’inspiration pour tous les amoureux du voyage à vélo.

Prêt à pédaler à ses côtés ? Découvrez son histoire complète et laissez-vous porter par l’esprit bohème de cette épopée à deux roues !


Jour 1
Étape : Azay-le-Rideau / Buzançais
Distance : 119 km – 1000 D+

Depuis le réveil, j’ai cette petite excitation qui ressemble étrangement à un « je vais faire une bêtise »… et j’adore ça ! C’est partiiiii !
Première étape jusqu’à Buzançais : 119 km de pur bonheur (et de cuisses qui chauffent).
J’ai flâné à Cormery (coup de cœur total) et fait un détour par Loches pour visiter la cité royale, détour validé à 200%. Entre Loches et Saint-Genou, la route se fait plus sauvage, moins d’aires pour pique-niquer mais des champs de tournesols géants pour compenser. Sur la fin, j’ai croisé un couple génial qui roulait avec un vélo solaire maison (oui, oui !).

L’arrivée à Buzançais est plus simple et sans fioritures, mais le camping, lui, est une pépite : calme, vert, super accueil.

Bilan : une journée bien costaud, 119 km et 1000 m de dénivelé, mais le sourire jusqu’aux oreilles !


Jour 2
Étape : Buzançais / Ste Sévère-sur-Indre
Distance : 114 km – 1000 de D+

Départ à 8h30 en direction de La Châtre. Les paysages sont agréables et l’itinéraire comprend quelques portions plus techniques autour de Villedieu-sur-Indre, qui ajoutent un peu de défi au parcours. Pause à Châteauroux, détour obligé par le centre-ville et flânerie au marché. Le camping à La Châtre est complet, donc je réfléchis à la suite, tout en savourant une pause royale à Lys-Saint-Georges, face au château. Et puis vient La Châtre : arrêt gourmand à l’Instant Goût Thé, où je savoure une glace citron et un gâteau praliné extrêmement savoureux. Je poursuis jusqu’à Sainte-Sévère, où je rencontre un campeur en van adorable qui partage son emplacement pour que j’y installe ma tente et… un rhum arrangé à la mangue. Nous refaisons le monde jusqu’à la tombée de la nuit.

Bilan de la journée : 114 km, 1000 m de D+, des routes variées, des rencontres en or et un sommeil bien mérité !


Jour 3
Etape : Sainte-Sévère-sur-Indre / Chambon-sur-Voueize puis Montluçon
Distance : 127 km – 1800 de D+

Réveil café offert par Bruno (mon voisin de tente, toujours avec son van). En route pour Boussac, portion splendide entre prairies, vaches et virages avec en plus énormément d’endroits où se poser.
A Boussac, je me gave de yaourts avant deux grosses montées… et là, après 20 min à grimper, je me rends compte que je suis dans le mauvais sens (j’ai suivi le Tour de de la Creuse à Vélo dans le mauvais sens). Rebelote, demi-tour, fous rires, et je file vers les Pierres Jaumâtres, un site naturel complètement surréaliste.
Pause déjeuner à Toulx-Sainte-Croix (chapelle incroyable, surtout à l’intérieur). Puis route vers Chambon-sur-Voueize, adorable village où je me dis : « Et si je poussais jusqu’à Montluçon ? ».
Challenge accepté : je récupère la véloroute La Vagabonde et me voilà en route pour 50 km à fond les manettes pour attraper mon train.
La fin est magique : paysages de bocage, lumière dorée, villages thermaux charmants (Évaux-les-Bains, Néris-les-Bains), et une piste douce perchée au-dessus des vallées pendant 8 km. J’arrive à Montluçon, essoufflée, euphorique, mais dans les temps.

Bilan de la journée : 127 km, 1800 m de D+, et une certitude : j’adore le mélange entre défi sportif et découverte.


Épilogue : Une aventure pas comme les autres

La Cyclo Bohème, c’est un peu la belle endormie des itinéraires vélo : peu connue, variée dans ses revêtements, mais pleine de charme et de surprises. J’y ai croisé des voyageurs improbables, des routes qui testent la patience (et les pneus), mais surtout une liberté totale. Je rentre la tête remplie de paysages, le cœur gonflé d’endorphines et un sourire qui sent bon la poussière et la réussite.


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